Didier Fournett is a contemporary "painter" thanks to photography: he chose pixels instead of brushes and now reveals the beauty of the world by turning landscapes into vibrations.
His digital Hasselblad offers the possibility to play with the depth of fields and to manage the time. Since his youth, the artist has been inspired by various photographs like Gurky and Lachapelle. He found his style and a personal strategy to overcome the passage of time.
After Kubrick's odyssey and before Interstellar and its irradiated images reflecting the curvature of space-time, the young photograph folds and pastes his pictures on his computer in order to propose a new measure of time. Farewell to 60 seconds or 60 minuts: even the shutter speed is controlled with his stopwatch, definitely set to the human clock, less institutionnal. You do not notice it immediately, but parisians and tourists did not all meet on the Pont au Change or on the banks of the Ile Saint-Louis. Didier abolished this missed appointment and undoubtedly transformed the fate of the lives sliding on the cobblestones of the French capital.
Through further conversations out of time, his soul develops his feelings and the leaves of the trees, the arms of the passersby or the roofs of the city merge in an evident vibration.
Thus, Didier Fournet manages to colour buildings of the Quai de Grenelle, as if they had been caressed by the rays of a summer sunshine and, in the same time, covered of lime by a full moon.
The "VIBRATIONS" by Didier Fournet are artistic, graphic, colorful and dreamlike representations of a world in perpetual evolution, from its most trivial transformation up to its deeper structural upheaval.
Originally, a city, a landscape, a place, emblematic or not, which the artist reinvents for a new blossoming world is emerging as a result of a work of abstraction, originating from a contemporary reality never completely erased within each image. Every "Vibration" sends us to the limits of reality and of the virtual.
I like that my "VIBRATIONS" open the debate on a different world, new and nevertheless familiar...
Didier FOURNET
Didier Fournet est un peintre contemporain de la photographie qui a choisi les pixels pour pinceaux et des vibrations de paysages pour la beauté du monde.
Sa caméra technique Alpa et sont dos Hasselblad 100MP lui offrent le piqué, les profondeurs de champs et la gestion du temps nécessaires. L’artiste, inspiré depuis sa jeunesse par des photographes aussi différents que Gursky ou David Lachapelle, a trouvé son écriture pour vaincre le temps qui s’écoule comme la Seine devant ses yeux depuis ses premiers pas dans le 15e arrondissement.
Après « L’odyssée » de Kubrick et avant que le film « Interstellar » ne projette sur nos rétines irradiées les images de la courbure du temps liée à l’apesanteur, le jeune photographe plie et colle ses clichés sur son ordinateur afin de proposer une nouvelle mesure du temps. Adieu les 60 secondes ou les 60 minutes; même les temps de pose de son obturateur sont maitrisés avec son chronomètre à complication, qui est définitivement calé sur l’horloge humaine, moins institutionnelle. Car, vous ne le remarquerez pas immédiatement, mais les parisiens et les touristes ne se sont pas tous croisés sur le pont au change ou les quais de l’île Saint Louis. Didier a aboli le rendez-vous manqué et a sans doute modifié aussi le destin des vies qui glissent sur les pavés humides de la capitale française.
Le « regardeur », comme disait Marcel Duchamps l’inventeur du Ready-made, est aussi un metteur en scène qui place ses acteurs sur des scènes de vie dont il maîtrise les passages comme une écluse du quai de Valmy. Cet artiste nourrit son instinct posant toutes ces questions sans forcément les conscientiser.
Au fil des conversations hors du temps, son âme développe ses impressions pour que les feuilles des arbres, comme les bras des passants ou les toits de la ville s’embrassent dans une vibration évidente ou dans un coït platonique sous
les feux du ciel.
Ainsi, Didier Fournet va réussir la performance de colorer chaleureusement les immeubles du Quai de Grenelle à Paris, comme s’ils avaient été caressés par les rayons vitaminés d’un soleil d’été et en même temps maculés de chaux par une lune pleine.
Les émotions de Fournet sont… argentiques, beaucoup plus grandes que son corps et elles vibrent, synchronisées avec les souks de Marrakech, le sable blanchi de Copacabana ou les terrains de jeux interdits aux enfants… On n’ose pas imaginer les œuvres que son esprit pourrait produire devant le spectacle de Burning Man dans le désert de Black Rock au Nevada…